Alexandre Diard L’épanouissement professionnel est un des besoins les plus importants de vos collaborateurs. En effet, s’ils ne sont pas satisfaits des missions qui leur sont proposées, ils risquent de s’ennuyer et d’être démotivés, entraînant ainsi une baisse de la productivité, un taux d’absentéisme élevé et parfois une augmentation du taux de turnover. Comment faire pour garantir l’épanouissement de vos collaborateurs au travail ?
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Depuis le 19 Juin 2013, suite à la signature de l’accord national interprofessionnel, les RH parlent de plus en plus de « qualité de vie au travail » qui comprend l’épanouissement professionnel des collaborateurs. La signature de cet accord est un premier pas pour lutter contre le burnout des employés au travail.
L’épanouissement des collaborateurs est aujourd’hui au cœur des stratégies RH, il est en effet le levier premier de performance pour les entreprises. En créant un milieu de travail où tous les employés se sentent utiles, valorisés, écoutés et soutenus, les entreprises augmentent premièrement leur productivité, mais favorisent surtout un engagement meilleur au niveau des employés. Il est également noté qu’il y une réduction du taux de turnover, un des problèmes premiers liés au stress. Les mesures appliquées peuvent inclure des initiatives plus favorables à l’aménagement de travail, comme le télétravail, la mise en place de programmes de santé et bien-être ainsi que la possibilité d’entreprendre des parcours professionnels adaptés aux aspirations individuelles.
De plus, cet accord pousse les entreprises à vouloir investir dans des programmes de formation continue qui contribuent non seulement à l’épanouissement des employés en leur permettant de gagner en compétence et confiance en leur capacités. La transparence et la communication ouverte sont deux éléments piliers qui renforcent le sentiment d’appartenance à un groupe et qui permettent à chacun de se sentir mieux intégré dans la vison global de l’entreprise.
En effet, la situation est aujourd’hui préoccupante en Europe avec 1 cas sur 2 d’absentéisme causé par le stress chronique, sans compter les effets du présentéisme contemplatif: être présent au travail mais à faire autre chose que travailler pour son employeur.
La notion de qualité de vie se retrouve donc au centre des actions menées par les DRH qui y voient un véritable terrain d’expérimentation pour lutter contre ce phénomène d’épuisement professionnel. En effet, en mettant la qualité de vie au travail une priorité dans toutes les stratégies marketing, les DRH créent un environnement propice à l’épanouissement et à la satisfaction des employés au travail, réduisant ainsi les risques de burnout. Les initiatives mises en place peuvent inclure des initiatives en termes de flexibilité des horaires, de soutien psychologique, de gestion de gestion de carrière individualisée et enfin de renforcement de la cohésion d’équipe. Tous ces éléments sont conçus pour mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque collaborateur. Par ces mesures, les organisations s’engagent également à améliorer de bien-être de leurs employés tout en renforçant leur compétitivité sur le marché en attirant les meilleurs talents.
Mais, face aux nouvelles exigences du travail et à l’entrée des nouvelles générations sur le marché, comment peut-on accroître l’épanouissement professionnel de ses collaborateurs sans tomber dans l’excès ?
Qu’est-ce que l’épanouissement au travail?
A l’heure actuelle il n’existe pas de réelle définition de cette notion de qualité de vie au travail, aussi appelée « QVT ». Elle a été définie par les signataires de l’accord comme étant « un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement » et qui englobe plusieurs facteurs déterminants tels que :
- La qualité du contenu du travail : le collaborateur doit disposer d’une certaine autonomie, de tâches variées ainsi que de responsabilités pour le motiver.
- La qualité de l’environnement physique : un sentiment de sécurité doit être présent tout comme une ambiance physique agréable et propice au développement personnel pour le fidéliser.
- La qualité de l’organisation du travail : cela passe par de bons managers qui doivent posséder à la fois des capacités de prescription et d’appui, qui savent également entamer des démarches de progrès favorables aux collaborateurs mais aussi à l’organisation.
- La gestion personnalisée de l’évolution du collaborateur au sein de l’entreprise, de ses perspectives de carrière et de mobilité.
- Les possibilités de réalisation et de développement professionnel avec la mise en place de plans de formations, de validation des acquis de l’expérience et ce afin de développer les compétences des collaborateurs et accroître leur sentiment d’ épanouissement professionnel.
- La conciliation entre vie professionnelle et vie privée avec une flexibilité dans les horaires et le rythme de travail, un accès à des services de qualité.
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