Avoir des facilités à travailler en groupe est un vrai plus mais manager une équipe demande un travail approfondi. Cela implique d’avoir en premier lieu une parfaite connaissance de la structure de l’entreprise, de son fonctionnement et son éthique mais également d’avoir de l’empathie. Loin d’un rôle figuratif il faut savoir rassembler des hommes et leur apprendre à mettre leurs compétences au service d’un même objectif. Il est nécessaire de mettre en place une bonne politique de gestion des ressources humaines afin que chaque collaborateur trouve sa place, se sente intégré, soit efficace et satisfait de son travail.
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Apprendre à lâcher prise
La première chose à éviter est de penser tout savoir. En effet, même si le responsable est implanté dans l’entreprise depuis des années, il s’agit ici de gérer du capital humain, des personnalités. C’est-à-dire travailler avec des gens de tous âges, parcours mais également tempéraments différents. Chacun réagit différemment au stress, au challenge. Il faut donc adapter son discours à la personne en face de soi, lui permettre de se développer et d’acquérir le meilleur de lui-même. Ce qui implique de faire un travail avec les autres mais également sur soi-même. Il est impossible de tout contrôler et de tout anticiper, d’où la nécessité d’instaurer une bonne communication interne dès le départ. Il va falloir déléguer et pour cela, il faut apprendre à se faire confiance. À chacun sa méthode.
Poser des limites
Lâcher prise et faire confiance ne signifie en aucun cas ne pas poser de limites. L’entreprise est un lieu d’échange professionnel. Il s’agit donc d’afficher clairement ses objectifs et définir le rôle de chacun au sein de celle-ci. Un manager doit savoir recadrer. Tous les membres doivent connaître leur place et apprendre à donner le meilleur d’eux-mêmes. De cette manière, ils sont conscients de leur charge de travail et peuvent s’y adapter. Les règles légitiment l’autorité du responsable en cas de manquement de son collègue ou de son équipe. Il peut faire un point une fois par semaine ou de façon mensuelle afin de se recentrer sur l’essentiel. Toute la difficulté est de maintenir un équilibre entre le fait de travailler tout en ayant de bonnes relations.
Ces fameuses règles sont également liées à la gestion des ressources humaines : absences & congés, arrêts maladies… Une organisation qui peut être facilitée par un logiciel RH qui permet d’optimiser les décision RH. Grâce à la dématérialisation, les démarches administratives seront réduites et fluides, facilitant ainsi le quotidien des collaborateurs.
La communication
On ne cessera jamais de l’affirmer : la communication est la clé de toutes bonnes relations. Comme évoqué ultérieurement, il faut prendre le temps de recouper les évènements passés et de les analyser en se posant les bonnes questions.
– Quels objectifs avons-nous atteint cette semaine ? Comment y sommes-nous parvenus ?
– Où avons-nous eu des difficultés et pourquoi ?
– Quels sont nos faiblesses ? Comment y palier ?
Il ne s’agit pas ici de trouver un bouc-émissaire mais de comprendre les méthodes qui fonctionnent et celles qu’il faut changer. Dans un même service ou dans une même équipe, pourquoi ne pas distribuer les tâches en fonction des facilités et compétences de chacun. En apprenant à se connaitre, on adapte le management.
À l’échelle d’une grande entreprise, le mieux est d’organiser un système de feed-back. Là aussi, il est nécessaire de prendre la démarche au sérieux et ne pas organiser cela pour les apparences.
Prenez-le plutôt comme une démarche utile, un baromètre de la vie interne de votre entreprise.
Apprendre à connaître ses collaborateurs est essentiel. Il faut savoir les écouter, les comprendre, détecter les forces et les faiblesses de chacun. Un des atouts pour gagner le respect de son équipe est : écouter. Plus le manager connaît les personnalités de ses collègues, plus il a confiance en la personne qu’il faut. L’avantage pour lui est de pouvoir déléguer.
Échanger permet de progresser et créer une équipe dynamique et performante.
La cohésion d’équipe
La cohésion d’équipe est paradoxalement une des raisons pour laquelle il faut poser des limites. Explication : si un manager privilégie un collaborateur plutôt qu’un autre, il casse la dynamique du groupe. Là où un membre ne réagira pas, un autre plus sensible peut se sentir délaissé ou à l’écart. C’est ici que le danger arrive. Imaginez-vous tous les jours dans une équipe où vous avez l’impression d’être insignifiant, que votre avis ne compte pas et que votre parole vaut moins que celle d’un autre. Ce sentiment crée une baisse de l’estime de l’attention, de l’estime de soi et par extension de la productivité. Alors qu’un salarié à l’aise, motivé et dynamique à l’inverse a envie de donner de lui-même, il veut voir l’objectif atteint pour lui et pour l’entreprise. Ne perdez pas de vue que vous êtes vous aussi un membre de cette équipe. Si vous réussissez ensemble, c’est également votre victoire.
Pour renforcer ce sentiment d’appartenance n’hésitez pas à communiquer mais également à organiser des évènements ensemble. Par exemple, un petit déjeuner une fois par mois ou créer un espace de « détente » comme un lounge pour prendre un café.
Un collaborateur heureux est un collaborateur productif !
Manager, un rôle d’intermédiaire
Non seulement le manager dirige, accompagne et fédère mais il fait le lien entre la hiérarchie (direction) et l’exécutif. Il doit donc assurer la cohérence des décisions prises puisqu’il est en contact direct avec la réalité du « terrain ».
C’est sur lui que pèse des questions difficiles :
– La charge de travail est-elle trop importante ?
– Ces objectifs sont-ils réalisables en l’état ?
– Faut-il reporter cette tâche ultérieurement ?
Un bon mentor doit donc garder l’œil ouvert et l’oreille attentive. Au travail, le conflit est partout et les motifs de discorde nombreux. Son rôle est aussi d’assurer la médiation entre les membres de son équipe et régler les éventuels différends. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de poser des règles bien claires qui permettent de faire la distinction entre amitié et travail. De cette façon le responsable ne risque pas de prendre parti ni de céder à un comportement contre-productif. Pour encore plus de conseils, découvrez nos 5 astuces pour avoir un management de la performance efficace.
Il accompagne pour rétablir le dialogue et responsabiliser les partis dans la recherche d’une solution mutuelle.
Cependant dans les moments difficiles ou stressants le manager a tout de même besoin du soutien de son équipe, d’où la nécessité de bâtir une relation de travail solide et de confiance. L’équilibre est un exercice périlleux dont la pérennité de l’entreprise dépend… Aussi, pour l’épauler dans ses missions, un logiciel de gestion des objectifs peut s’avérer très utile !