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bien-être au travail

Depuis quelques années, le bien-être au travail est devenu un véritable facteur de productivité et de fidélisation des collaborateurs. Autrefois négligé par les entreprises, il est désormais nécessaire d’instaurer un climat de bien-être au sein de l’entreprise. C’est l’arrivée des générations Y et Z qui a permis de transformer la vision du travail et il en va, à présent, de la réputation de l’entreprise. Comment faire pour créer un environnement sain et de bien-être au sein de son entreprise ?

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Le bien-être au travail est un état d’esprit à construire en entreprise. Il permet à la fois de réduire les risques psychosociaux, d’agir sur l’esprit d’équipe et sur la motivation des collaborateurs. En effet, cette notion est étroitement liée à la performance économique de l’entreprise. Un collaborateur heureux est un collaborateur productif. Cette notion de bien-être fait référence à un sentiment de satisfaction et d’épanouissement de soi. Elle s’exprime au travail, mais également hors de ce cadre. Le bien-être met l’accent sur une perception personnelle et collective des situations et des contraintes de la vie en entreprise. L’ambiance générale au travail a pour chacun, des conséquences physiques, psychologiques et sociales, c’est pourquoi il est important de faire du lieu de travail, un environnement sain pour tous. 

Le bien-être au travail, levier de rétention des talents

Il est laissé aux bons soins de l’entreprise de veiller à la santé de ses salariés, ainsi que d’accroitre leur motivation et leur implication dans leur lieu de travail. Cette nouvelle conception de l’efficacité et de la performance est désormais au centre de toutes les attentions.

En effet, la mise en œuvre d’une politique de bien-être contribue directement à l’épanouissement professionnel des salariés mais aussi au renforcement du climat de respect et de confiance au sein de l’entreprise. Le bien-être contribue à prévenir les risques psychosociaux, mais également toute manifestation de stress ou d’angoisse qui peut parfois mener à la dépression voire la démission d’un collaborateur.

C’est une manière efficace de fidéliser les collaborateurs. Un salarié heureux est un salarié productif, impliqué dans l’entreprise et qui souhaite y rester. Il donnera donc son maximum pour conserver son poste et faire évoluer l’équipe dont il est membre ainsi que l’entreprise. Il est donc dans l’intérêt de l’entreprise de travailler au bien-être des collaborateurs afin d’assurer la pérénnité et le bon développement de l’entreprise. 

Osez investir dans l’infrastructure

La notion de bien-être au travail s’exprime entre autres dans l’infrastructure de l’entreprise. Hors week-end, nous passons la majorité de notre temps au travail. Il est donc important pour notre stabilité psychologique et émotionnelle de travailler dans un endroit accueillant et adapté à nos besoins.

Désormais, les entreprises n’hésitent pas à investir dans des espaces exclusivement aménagés pour le bien-être des collaborateurs, tels que les lounges. Il s’agit généralement d’espaces hors du bureau ou de l’open space, calmes et permettant de faire une réelle pause. C’est donc un lieu d’échange, qui invite à la discussion et à la détente dans laquelle on y trouve souvent un canapé ou des fauteuils, ainsi que la traditionnelle machine à café. Cet espace de collectivité est un point de ralliement social qui permet de rencontrer des collègues de tous les départements, et ainsi améliorer la communication entre les équipes. 

Pour l’entreprise, il s’agit rarement d’un aménagement couteux. Il peut d’ailleurs être amélioré par les collaborateurs eux-mêmes à travers une démarche de partage et de collaboration. Chacun peut y amener du thé, des fruits… des petits détails qui, pourtant, ravivent la motivation des employés.

Certaines entreprises n’hésitent pas à aller plus loin dans cette démarche : piano, espaces destinés au sport… Chaque entreprise peut contribuer à cette notion avec les moyens dont elle dispose, et selon sa vision du bien-être. 

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Le bien-être au travail, un moyen de prévention des risques psychosociaux  

Le bien-être en entreprise passe également par la détection des Risques Psychosociaux (RPS).  Ces actions de détection des facteurs et des risques psychosociaux sont apparues au début des années 2000 grâce à des accords nationaux et interprofessionnels afin d’éviter des conséquences désastreuses pour le collaborateur et l’entreprise.

Selon une étude du Bureau International du Travail, le stress professionnel est en augmentation constante et les dépressions de plus en plus courantes. Les objectifs irréalisables et la pression du temps sont les facteurs principaux du stress en entreprise. Il s’agit donc tout comme le prévoit la loi de mettre en place un accompagnement rigoureux des collaborateurs dans le but de prévenir les éventuels “burn-out”.

Il existe plusieurs étapes pour maintenir ses salariés en bonne condition physique et mentale : 

La prévention primaire

C’est la première étape qui consiste à identifier et éliminer les sources de stress professionnel intense. L’entreprise anticipe donc les problèmes avant même qu’ils ne se posent. Lorsqu’un manager détecte qu’un collaborateur est en baisse de productivité ou semble soudainement déconnecté du reste de l’équipe, il doit tirer la sonnette d’alarme. Il peut donc engager un dialogue avec le salarié pour comprendre les raisons de ce malaise et l’accompagner dans la recherche d’une solution.

La prévention avancée 

Egalement appelée prévention “corrective”, cette phase vise à diminuer les risques psychosociaux sur un employé présentant déjà des symptômes. Le manager ou le RH n’a pas réussi à engager le dialogue avec l’employé concerné et a prévenu sa hiérarchie. Il s’agit alors de prendre la situation en main avant que les choses ne dégénèrent d’avantage. Le salarié peut être amené à rencontrer un professionnel de la santé tel qu’un psychologue, c’est-à-dire une personne neutre à l’entreprise à même d’aider et d’écouter le collaborateur. 

Les démarches de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)

Les démarches proposées par l’INRS sont d’une toute autre nature : elles s’inscrivent dans les obligations légales de construction d’une démarche de prévention des risques psychosociaux. Ceci impose en particulier de développer une posture d’écoute des salariés sur les facteurs organisationnels reconnus comme ayant un impact en matière de RPS : la définition des tâches, le sens du travail, la répartition de la charge de travail, les relations entre les collègues et avec la hiérarchie…

Ces actions sont essentielles. Pour l’entreprise, un collaborateur traversant une crise est un employé absent, en perte de confiance, de productivité et en baisse d’estime de soi. La perte définitive de celui-ci entraine évidemment un poste vacant, des nouveaux recrutements à effectuer mais pire encore, un choc pour tous les membres de son équipe. Dans les cas les plus extrêmes, si l’entreprise ou le manager n’ont pas été attentifs aux signes de détresse, l’entreprise peut être amenée à devoir se défendre devant un tribunal. Le bien-être au travail n’est donc pas à prendre à la légère et peut être amélioré facilement avec peu de budget, mais surtout en formant l’ensemble des collaborateurs sur ces sujets. 

Instaurer le bien-être au travail dans son entreprise 

Pour améliorer le bien-être au sein de son entreprise, il y a deux étapes nécessaires à suivre : 

• La première étape consiste à dialoguer avec les collaborateurs afin de recueillir les points de vue des salariés sur les situations de travail problématiques et les sources de tensions.

• La seconde étape implique d’échanger sur ces situations avec l’ensemble des acteurs concernés – dont les décideurs – à l’occasion d’un débat orienté vers la recherche de solutions organisationnelles.

Pour aider à la mise en œuvre de cette approche dans l’entreprise, deux démarches sont proposées en  fonction de la taille de l’entreprise :

• Une démarche construite autour du questionnaire dénommé « SATIN » pour les moyennes et grandes entreprises. Basée sur une analyse exhaustive des facteurs de RPS mentionnés dans les publications scientifiques, le questionnaire SATIN permet de collecter des informations sur les éléments déterminants du bien-être au travail. A partir de là, des outils d’analyses également fournis permettent de générer de manière simple, des graphiques de résultats qui serviront de base aux réunions d’échanges visant à faire évoluer les conditions de travail pour un collectif, un site, une entreprise. 
Cette démarche impose de donner des garanties sur l’anonymat, ce qui est difficile avec des effectifs faibles, c’est pourquoi elle est mieux adaptée à des entreprises de plus de 50 personnes.

 une démarche d’intervention bien-être pour les petites entreprises (< à 50 salariés). Cette démarche privilégie une action rapide axée sur la construction de solutions. Elle s’adresse à des intervenants (psychologues, ergonomes, …) ayant des compétences dans la conduite d’entretiens individuels et de groupes, ainsi que dans l’animation de discussions collectives.
Cette démarche bien-être est plus adaptée aux entreprises de moins de 50 salariés, effectif au-delà duquel une approche qualitative est plus difficile à conduire.

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Le bien-être par les plantes, une idée à exploiter

Il n’est plus à prouver que la productivité des collaborateurs repose en grande partie sur l’environnement de travail et en particulier sur le bien-être au travail. Un aspect primordial qui demande tout l’attention de l’entreprise et qui pourtant ne nécessite pas forcément des efforts considérables.

D’après plusieurs études, la présence des plantes sont un moyen économique et rapide pour améliorer le moral, la productivité et le bien-être des collaborateurs. Cette démarche à la fois écologique et bénéfique pour la santé comporte de nombreux avantages. Baisse de stress, diminution de la fatigue, meilleure entente entre les collaborateurs… un investissement sur le long terme à ne pas négliger. 

Pourquoi choisir les plantes pour améliorer le bien-être au travail?

– Les plantes pour agir contre le bruit qui sévit dans les open-spaces  

Au-delà de l’aspect décoratif, les plantes sont une barrière naturelle contre le bruit. Conversations téléphoniques, discussions de collègues à proximité, imprimantes… la liste est longue. Des éléments parasites qui nuisent au bien-être au travail. Le bruit déconcentre, interrompt, diminue la productivité, trouble l’intimité… L’une des solutions possible et dont de créer un environnement déstressant en réduisant les nuisances sonores dans les bureaux et les open spaces via les plantes. 

L’absorption acoustique est une qualité encore très peu connue des plantes. Les différentes parties de la plante: tige, les feuilles, les branches absorbent le bruit. L’écorce et les feuilles épaisses et charnues, sont particulièrement efficaces pour absorber le bruit en raison de leur surface dynamique.

– Les plantes pour une meilleures productivité

Les plantes au travail ont également des vertus sur les capacités intellectuelles des salariés ! Réduction du bruit, décoration confortable et agréable,… L’achat de plantes est par conséquent un bon moyen d’optimiser la concentration et la productivité des collaborateurs.

Selon une étude de l’Université de Cardiff, les plantes en entreprise augmentent la productivité des salariés en entreprise de 15%. Un bon moyen donc de lutter contre l’absentéisme, souvent dû à un manque de motivation et d’engagement. Un environnement de travail accueillant avec des petits espaces verts permet de faire baisser l’absentéisme de 10%. Ce qui en d’autres mots signifient moins d’absentéisme, d’arrêts maladie, de congés… Donc une manne de travail de en moins pour le service RH bien souvent débordé.

– Les plantes dépolluantes, le bien-être sans onde

Ordinateurs, smartphones et iPad… Nombreux sont les appareils qui émettent des ondes, dont les effets sont dangereux pour la santé. Là encore, les plantes sont la solution. Elles neutralisent les ondes des écrans et purifient l’air, ce qui est un avantage considérable lorsqu’une grande partie des salariés travaillent en face d’écrans. Pour lutter contre ces ondes, le cactus (Cereus peruvianus) ou l’arbre de Jade (Crassula ovata) sont très efficaces. Toutes deux vont vous apporter une solution au “captage” des ondes, tout en produisant de l’oxygène la nuit et sans rejeter du gaz carbonique le jour.

– Les plantes pour valoriser sa marque employeur

Pour l’entreprise il s’agit également de s’inscrire dans une éthique de protection de l’environnement à travers des démarches responsables (tri des poubelles, matériaux recyclés et ainsi de développer sa marque employeur. De plus, en créant des espaces de travail confortables et sains, les employés seront davantage motivés et de nouveaux talents seront attirés pour rejoindre l’entreprise. L’achat et le partage d’espaces verts sont donc des outils originaux de fidélisation et d’attraction des collaborateurs.

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Comment aménager son espace ?

L’objectif de l’entreprise est de créer un espace de travail calme et serein, un refuge à l’abri de l’agitation ambiante propice au travail et à la productivité. Ainsi, plus un lieu est accueillant, plus les employés s’y sentent bien et on envie d’y rester.  

– Choisir les plantes tous ensemble

Afin d’engager et impliquer les collaborateurs, il est intéressant d’adopter une démarche collective : le choix des plantes peut, par exemple, être voté par l’ensemble des employés de l’entreprise. Cette démarche permet de montrer que l’entreprise est à l’écoute des salariés et qu’elle est soucieuse de récolter des avis et feedback pour améliorer l’espace commun. Cela permet également d’engager et de responsabiliser l’ensemble des collaborateurs dans l’entretien de ces plantes (arrosage à tour de rôle, etc.)

– Beaucoup de plantes pour un bien-être optimal

Lors de l’achat des fameuses plantes, il s’agit d’opter pour la quantité. A choisir entre quelques plantes volumineuses et plusieurs petites plantes, il est plutôt conseillé de choisir la seconde option. En effet, un grand nombre de plantes permet de réduire le bruit de façon plus efficace, il est également préférable d’avoir une multitude de plans dans tout un open space plutôt qu’une seule au milieu de la pièce.

– Quelles plantes acheter ?

Chaque plante a un besoin particulier et ne peut pas être traitée de n’importe quelle façon. Il faut donc trouver la plante adaptée au bon lieu. Mais alors quelles plantes choisir pour l’infrastructure de l’entreprise ?

Dans les habitations, il est habituel de privilégier les plantes colorées, de jouer avec les textures et les formes. Tandis qu’au travail, l’essentiel est d’avantager les plantes belles mais pratiques, celles qui ne demandent pas un entretien approfondis et sont robustes.

Dans un open space ou tout autre lieu de travail, on privilégie les plantes non-polluantes comme l’aloe vera, les cactus ou les ficus. Inutile donc de les arroser tous les jours. Il s’agit également de plantes qui restent vertes toute l’année et ne perdent pas leurs feuilles, évitant donc tous désagréments. 

– Disposition

Les plantes doivent être disposées aux quatre coins de la pièce, de la manière la plus diffuse possible. De cette façon, le bruit est réfléchi par les murs et aussitôt absorbé par les feuilles.